6h45
Je n'arrive pas à dormir. J'ai été trop prise, tellement passionnément que même la fatigue s'est enfuie devant l'envie de continuer à lire. Je l'ai finit puis reposé. J'ai regretté d'avoir continué à lire, je n'aurai pas su, pas ce soir. Mais je ne m'y attendais pas, comment aurai-je pu m'y préparer ?
J'ai pleuré pendant une demi heure puis je me suis levé.
La maison est vide de bruit, le monde même n'est pas éveillé, mais moi je me promène dans les pièces aux sols froids sous mes pieds nus, j'ai l'impression que tout le monde est mort. Moi y compris.
Je suis triste. De cette tristesse irrationnelle qui me submerge chaque fois que je perds un de ces personnages qui grattait mon cerveau.
Et j'ai mal. Mal de revivre ma propre tragédie quand je vois s'étalé en lettres d'imprimerie noires le désespoir et ce vide qui m'avait moi-même emplie.
- Cette douleur fait partie de l'être humain...
- ALORS JE NE VEUX PAS ÊTRE HUMAIN ! rugit-il.
C'est vrai, ça fait si mal parfois qui si la douleur était une peau, de nos propres ongles on se l'arracherait.
Parole de Poète Disparu.
Autre(s) rêve(s) :
[Ma mère ne veut toujours pas, apparament elle a pas reçu mon sms d'hier soir... Je lui en reparle tout a l'heure...]
wolf-rayet
naaaaaaaan, pas toi, je refuse cette évidence...
Je ne veux pas que tu ailles mal, je souffre déja assez pour tout le monde...