À partir d'une image que j'avais dans la tête depuis quelque temps, je me suis mise à écrire cette scène : une scène plutôt chaude entre deux femmes qui viennent tout juste de se rencontrer et qui ont passé la nuit ensemble.
J'en ai écrite une deuxième hier et je pense que je vais en écrire encore d'autre prochainement. Vous voyez peut-être ici la naissance d'un bouquin... Ou au moins d'une tentative... Je vous laisse un extrait pour découvrir cela et évidement un lien pour lire cette scène en entier -jsuis gentille, jvous mets même le lien vers une page qui vous conduira au texte n°2-.
~Ce jour-là elle parlait donc avec ce ton de romancière qui lui était propre et moi je la contemplais encore comme une œuvre d'art, elle s'était assise sur le fauteuil m'obligeant alors à m'asseoir sur la table basse car elle voulait me parler les yeux dans les yeux, elle tenait ma main droite entre les deux siennes, j'étais aux anges chaque fois qu'elle me touchait. Elle me disait tout ce qu'elle avait sur le cœur sans retenue mais tout son corps était raidi comme pour un cérémonial, il fallait y mettre la forme même si le fond n'y était pas ; si quelqu'un eut espionné par la fenêtre close, jamais il n'aurait su ce qu'il se passait devant ses yeux. Ceux de ma belle, eux, à demi clos, étaient seule preuve de son émoi ; elle n'osait pas me regarder.
Dès ma première conversation avec elle j'avais remarqué et aimé sa façon si particulière de parler, d'être ; elle m'avait fasciné. Il est vrai que je m'émerveillai de beaucoup de choses mais cette femme ne pouvait pas laisser indifférent.~
~Si j'avais su dessiner, je l'aurais reproduite aux pastels éclatants, si j'avais su comment prendre de belles photos, je l'aurais immortalisée dans les tons sépia, si j'avais su trouver les mots, je lui aurais écrit un poème. Mais je n'avais que mes yeux pour garder le souvenir de cette image, alors j'abusais de mes pupilles pour ne pas oublier la beauté qu'elle faisait naître autour d'elle.~
Un tout petit extrait pour une Chronique 4 qui arrive avant la Chronique 3... Tout simplement parce que la 3 n'est pas encore finit... Ca arrive -à moi, oui, très souvent-
Pour lire la IV c'est [ici]
Pour les deux autres, c'est par [là]
Puis pour les news perso : aujourd'hui, sac sur le dos, allant joyeusement à l'appartement de ma soeur pour l'aider à le peindre, je me suis sentie comme une collégienne. Et là, ce soir, jme sens un peu comme une enfant qu'on dépose pour la première fois devant une école et à qui on dit qu'elle y passera désormais toutes ses journée.
Ce putain d'emploi du temps totalement incomplet me stresse à mort... Mais bon.
Dead Freedom ! Oh Dead Freedom !
Voilà enfin la Chronique d'L. III ! J'ai mis beaucoup de temps à l'écrire, mais bon, enfin la voilou :)
Un peu hot cette fois, donc on ne lit pas si on a moins de 18 ans >.< Pi occasionnellement (c'est grand comme mot o_o) si on est un mec on enlève sa main de son futal... Si si !!! Non mais !
"Ce miroir était au bon endroit, ou peut-être était-ce nous qui avions choisi le bon endroit. Je n'avais jamais pris de plaisir à me regarder faire l'amour avec quelqu'un, ce n'était d'ailleurs pas moi que je regardais, ni le peu de son corps que je pouvais voir derrière moi. Je ne quittais pas ses mains des yeux."
La suite c'est [là]
Et tout les reste, c'est par [ici]
Roo et puis si y'a des fautes dites-le-moi, j'ai pas pris beaucoup de temps pour tout corrigé.
Voilà une nouvelle chonique d'L., légèrement plus courte que les autres (en fait y'a que moi pour voir ça, sur doc word les autres font toutes 2 pages, celle la fait 1 et demi a peu près) et un peu spécial. Je pense que ceux qui me connaisse comprendront, peut-être pas si vite que d'autre, mais comprendront, pour les autres, si vous avez lu les 4 première chronique, celle-ci à un style différent.
~ J'avais pour elle cette sorte de tendresse qui vous réchauffe autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, qui vous fait croire que rien ne peut être plus beau, qui fait pâlir l'amour et rougir l'amitié. J'avais pour elle un sentiment qui se situait entre ces deux là, l'amour et l'amitié, qui prenait tout les bons points de chacun et oubliait les mauvais côtés. J'avais pour elle le plus beau des sentiments que je m'étais imaginé, celui que je recherchais depuis toute petite, un sentiment idéal qui n'a rien à envier à tout l'amour du monde. J'avais trouvé la personne idéale. ~
La suite est [LA] et toutes les autres [par ici].
J'espère que tout ça vous aura plu.
Pfiou, elle aura mis du temps à sortir celle-là ! Je l'avais commencé il y a deux ou trois semaine, puis finalement, hier soir, j'ai commencé à me raconter cette scène, puis *pouf* je me suis retrouver dans mon lit, de 3h30 à 5h, à écrire.
Ca faisait longtemps que ça n'était plus arrivé, autant écrire la nuit qu'écrire tout court. Une periode creuse qui n'est sûrement pas finit. Mais me retrouver, hier soir, dans mon lit, mon carnet sur les genoux, ça m'a fait du bien. J'aime écrire. J'aime peut-être plus cela que dessiner. Dingue non ?
Aller, trève de bavardage, je vous offre un petit bout du texte ici :
~- Tu aimes ? Me demanda-t-elle avec un sourire espiègle. J’hochai la tête de haut en bas pour répondre. Je me faisais l’effet d’un puceau voyant pour la première fois une femme nue. Elle se baissa lentement, faisant passer ses seins à quelque centimètre de mes lèvres qui rêvaient de s’y agripper, elle attrapa mes mains et me fit me lever. Elle accrocha mon regard de ses yeux fiers et plaça mes mains là où elles devaient être : dans ce creux au-dessus de ses hanches.~
Et pour la suite, faut aller par là et si jamais vous découvrez ces chroniques, pour les reprendre depuis le début, faut aller par ici.
- Tu m’aimes ?
- Je t’apprécie beaucoup, tu le sais. Et toi, tu m’aimes ?
- Oui.
- Pose ta main sur la table.
- Quoi ?
- Pose ta main sur la table.
Il s’exécute.
- La paume vers le haut.
Il tourne sa main et écrase ses doigts sur le bois pour laisser voir tout l’espace de sa paume.
L’autre prend un couteau, il fait glisser la lame au centre de la main offerte, descend à son poignet puis remonte jusqu’à son alliance. Dans un geste soudain, il plante la lame droite au milieu de la paume.
[Film : Rimbaud Verlaine d’Agnieszka Holland]
Je suis assise à mon bureau, nue comme à mon premier jour, une de ces instinctives envies d’écrire. La lumière n’était pas éteinte, je venais à peine de me mettre sous la couette, puis les mots ont frappé si fort, l’envie a gratté et le stylo me démangeait comme la jambe absente d’un amputé.
Tu n’as même pas sourcillé. Tu es assise derrière moi, le corps à moitié chauffé sous la couette, la moitié de tes seins dehors, ils doivent être tout froid. Je les réchaufferai. Tu dois entendre mon stylo gratter sur la feuille. Moi, je n’entends pas les pages du livre qui tu lis depuis quelques jours se tourner, mes oreilles sont inondées de musique. Je n’aime pas écrire dans le silence. J’aime pouvoir, à tout moment, relever la tête et me mettre à chanter, sans son, avec beaucoup d’émotion puis revenir à mes propres mots.
Tu ne te coucheras pas tant que je ne serai pas revenue, tu t’endormiras peut-être assise, mais tu ne me demanderas pas de revenir près de toi. Je sais que tu me regardes souvent au-dessus de tes lunettes, tu m’observes en flou. Quelque fois, tu rajustes tes lunettes pour me regarder plus nettement mais elles se baissent d’elles-mêmes et tu ne les remets pas. Tu aimes me regarder et j’aime savoir que tu m’observes, sinon je ne pourrais pas écrire. Si tu n’étais pas là, à ne rien dire, dis-moi, comment pourrais-je écrire ?
C’est l’harmonie me dis-tu quand je te demande quel genre d’amour est-ce quand on arrive à faire quelque chose dans la même pièce que l’autre sans pour autant être dérangé par sa présence.
Cette manie d’écrire en pleine nuit en avait dérangé plus d’une : « Éteints cette lumière ! T’écriras demain ! Reviens dormir ! Rhabille-toi au moins. ». Toi, tu me laisses ma nudité, tu me laisse te réveiller en pleine nuit pour écrire, pour te faire l’amour, pour pleurer. Et jamais tu ne dis mots, tu sais que je n’en ai pas besoin. Tu m’ensorcèles comme une sirène quand tu joues les muettes. Que ferai-je sans toi ? De l’Harmonie me dis-tu.
Amour. C’est tout. Je t’aime et ton silence me suffit.
Toi aussi tu m’apprécies beaucoup et si tu me plantais un couteau dans la main, je sourirais. Mais tu ne le feras pas, car tu m’aimes sans me faire mal. Toi, au moins.
Parole de Poète Disparu.
Comment te dire à toi, qui me demande sans cesse comment vont mes amours, que je suis amoureuse mais que personne ne le sait ?
Comment te dire que c’est merveilleusement beau, que c’est doux et que je m’y pelotonne comme un chat sur les genoux de son maître ?
Comment te dire que toi, qui est amoureuse, jamais au monde tu ne pourrais imaginer aimer autant que moi je l’aime ?
Comment te dire que ton amour n’est qu’une poussière à côté du mien, que tes yeux brillants ne sont qu’un réverbère, alors que les miens sont la lune ?
Comment te dire, à toi, que tout les soirs je dors dans ses bras et que la meilleure partie de chacun de mes rêves c’est de me réveiller pour voir qu’il est réalité ?
Comment te dire, à toi, la chaleur dans ses bras, la douceur de ses caresses, son nombril chatouilleux, ses cheveux fins et longs, son corps svelte et mien ?
Comment te dire que moi aussi j’ai un homme dans ma vie, de ceux qui me protègent, qui me gâtent et me materne ?
Comment te dire ses colères quelque fois et ses larmes souvent ?
Comment dire sa voix profonde, son rire qui raisonne et nos mains qui se tiennent ?
Comment faire pour que tu comprennes tout cet amour qu’il y a en moi, comment te dire cent fois ce que je lui dis tout bas ?
Comment te dire, à toi, que je l’aime cet homme là, qu’il est beau et fort, qu’il est doux et souriant, qu’il m’aime comme un amant ?
Comment te dire, mon amie, que personne au monde ne pourra jamais le voir, comment expliquer pourquoi quand tu voudrais le voir, il ne peut être là ?
Comment te faire comprendre que malgré tout ce que tu dis, je l’aime plus que ma vie, plus que toutes ces conneries ?
Comment te dire, à toi, qui me demande sans cesse s’il y a un homme dans ma vie ?
Comment te dire que, oui, mais qu’à défaut d’être un homme c’est d’une femme qu’il s’agit ?
Parole de Poète Disparu
Chronique d'L 7 enfin finit ^^ Ca faisait une semaine ou deux qu'elle trainait sur Word, mais j'arrivais pas à la finir (pas faute d'avoir la fin pourtant). Entre temps la 8ième à déjà germé, maintenant reste à savoir combien de temps elle mettra à éclore hein =]
Un ti extrait pour les babines :
~ - Tu as faim ? Murmurai-je presque.
Elle sourit. Il n’était pas rare qu’après avoir fait l’amour, elle ressente une petite faim. Je ne ressentais pas la même chose, mais j’aimais l’accompagner, ces petites fringales nocturnes avaient quelque chose de très amusant, surtout quand elle ne faisait aucune manière pour manger et que sa gloutonnerie nous menait à une de ces relations “sexo-alimentaires”, comme elle avait nommé ceci. ~
Et les liens d'usage : [La suite] et [Les autres]
[ Look what you didn't take from me
Look what you didn't take from me
Look what you didn't take from me ]
Parole de Poète Disparu
