Texte décousu écrit hier aprem.
Pas vraiment finit.
Assise sous la passerelle reliant l’Allemagne à la France, je contemple l’eau. Les gens qui passent devant mes yeux m’ont remarquée de loin et évitent de fixer cette assise là, un carnet sur les genoux, quand ils passent à côté d’elle. Moi, je ne les vois qu’à peine, mes yeux sont attirés par le scintillement de l’eau. Je suis fascinée par l’une de mes plus grandes peurs, c’est malsain je crois, mais les étendus d’eaux m’attirent. Un homme prend une photo de la passerelle, prendra-t-il une photo de cette fille qu’il n’a même pas encore vue, celle assise à l’ombre de cette architecture tordue ? Moi, j’ai fini ma pellicule et quand le film a eu finit de s’enrouler sur lui-même, j’ai eu envie de pleurer. J’ai encore détruit quelque chose. De simples mots, mais ce sont toujours les miens qui font mal. Le vent bataille avec mes cheveux, j’ai essayé de reproduire ce qu’avait fait cette blonde mardi, mais c’est peine perdue, le vent à remporter la bataille et même la guerre. Car je n’ai plus de force.
Parole de Poète Disparu