(écrit hier soir dans mon lit)
Me voilà encore dans mon lit à 5h du matin avec mon bloc sur un genou et la tête pleine de belles phrases qui, d’ici leur naissance, auront perdu beaucoup de leur superbe. Je suis aussi rempli d’émotion : « ne me secoue surtout pas car je suis plein de larme » dirait Miossec, c’est mon cas aussi. Je viens de passer les quelques dernières heures à regarder 4 ou 5 épisodes d’Ally McBeal et à verser les larmes que je voulais faire sortir l’autre jour sans grand succès (- à noter tout de même que le dernier épisode de la dernière saison a activé assez férocement mon mode “fontaine à larme” -). Je me retrouve donc là, à tenter d’exposer à mes yeux et à d’autre peut-être, ce qui traîne dans ma tête, je me retrouve là à écrire encore un texte qui passera aux oubliettes et qui ne sera lu que par 2 ou 3 personne avec de la chance (- alors oui bon je sais que ça peut excéder certaine personne de lire ce genre de phrase toujours dans mes textes, je sais qu’Elo me lit quand elle peut, Auré quand il y pense et Vendredi quand elle passe, mais les autres, votre présence n’est pas assez affirmée pour que je puisse la considérer comme étant effectivement réelle. Je suis désolée si ça vexe quelqu’un… mais ne me demandez pas de croire en la présence de quelqu’un qui ne se manifeste jamais … C’est pas un hasard si je ne crois en aucune religion =] -).
Mais revenons à moi, puisque c’est ici mon espace libre… Je voulais faire un dessin pour exprimer une chose fondamentale de mon “moi” du moment, mais c’était une chose trop sérieux pour être exprimer par les dessins simplistes que je fais dernièrement et je ne savais pas comment dessiner tout ça autrement. Alors voilà, je l’écris, parce que ça au moins je sais le faire sérieusement sans avoir besoin d’un modèle. (- notons encore que je suis à quatre lignes de la fin de ma page et je n’ai toujours pas aborder le sujet qui m’a fait écrire ce soir… -)
Dans un épisode d’Ally McBeal que j’ai vu tout à l’heure, Ally voit à plusieurs reprise, un petit garçon qui lui dit qu’elle l’a oublié, qu’elle l’étouffe, qu’elle est entrain de le tuer. C’était ça que je voulais dessiner, un enfant qui m’accuse, me questionne, ou plutôt m’incite à me questionner sur sa condition… Lui, l’Amour, m’aurait demandé de lui expliquer pourquoi je ne crois plus en lui.
Amour et Amitié sont sur le même bateau car tous deux m’ont déçu, c’est pour ça que je n’ai plus confiance en l’un et que j’oublie l’autre.
C’est l’Amour que j’oublie car il ne frappe plus à ma porte ou alors ma porte est vraiment trop bien insonorisée, je ne l’attends pas, ne l’espère plus trop, mais il est clair qu’il me manque et que je me sens terriblement seule la plupart du temps. On m’a reproché de ne pas le rechercher alors je l’ai fait et j’ai récolté une petite masse de filles à que je ne sais pas quoi dire, des personnes que j’évite même, une ou deux salopes, des futiles et encore des personnes avec qui je suis mal à l’aise. La seule bonne chose de cette histoire là, c’est Elo et elle, elle fait partie de ces gens dont je vais parler maintenant.
Mes amis. Rare, très rare sont les personnes que je considère comme de vrais amis, la moitié d’entre eux n’est pas à porté de mains alors ça n’aide pas trop, parce que mine de rien, j’aime voir mes amis. Mais tout amis peuvent-ils être, et avec toute la confiance que j’ai en eux, il y a une chose que j’ai perdu : cette capacité, que j’avais plus jeune, à m’imaginer dans 5 ou même 10 ans, avec ces amis toujours à mes côtés. Je n’ai plus de confiance à long terme, ce sont mes amis d’aujourd’hui et certains étaient déjà là hier, mais je me refuse à croire qu’ils pourraient être encore là demain.
Je suis close à tous ces bons sentiments, amour, amitié, je ne sais plus comment on fait tout ça, je suis devenue froide.
Certain dise que j’ai une carapace et qu’il me l’envie, mais ce qu’ils ne savent peut-être pas, c’est que je n’y respire pas et qu’elle est parsemée d’épine qui m’arrachent la peau de l’âme et égratigne mon cœur d’argile.
Je suis vide de sentiment et cette absence, elle, me fait bien ressentir sa douleur. J’ai mal de ne plus pouvoir aimer.
(Merci à ceux qui auront tout lu)
Parole de Poète Disparu
Autre(s) rêve(s) :
Mais parfois je t'envie ta carapace...
Le simple fait que tu publies des textes et que tu crées des images montre que tu n'es pas vide de sentiments, Dolly.
Je t'embrasse !
Re:
Merci quand même
Bisous
wolf-rayet