Keating : "Et la photo de l'oncle Walt, à quoi elle vous fait penser ?
Todd : A un fou...
- Quel genre de fou ? Sans réflechir !
- Un fou un peu dément.
- Mais non, vous valez mieux que ça. Libérez votre esprit et essayer de l'imaginer, dites ce qui vous passe par la tête, même si c'est une absurdité !
- Un fou avec les dents qui transpirent !
- Bon sang, mais c'est de la poésie que vous nous faites, Todd. Fermez les yeux et décrivez ce que vous voyez.
- J'ai les yeux fermés... et son image flotte près de moi.
- Le fou aux dents qui transpirent !
- Oui, le fou aux dents qui transpirent... Avec un regard qui perce mon front !
- Oh mais c'est excellent, mettez-le en mouvement, que fait-il ?
- Il tend les mains ! Il essaye de m'étrangler...
- Très bien !
- Il n'arrête pas de marmonner...
- Quoi ?
- Il marmonne des choses... Que la vérité est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids.
(rires)
- Ignorez les autres. Cette couverture, parlez-moi d'elle.
- On a beau la tirer dans tous les sens, y'en a jamais assez. On la tire, on la pousse, et elle est trop petite pour nous tous...
Du moment où on entre en gémissant, au moment où on part agonisant, on se cache sous la couverture, et on pleure, on crie, et on se meurt...
(silence, applaudissements)
- N'oubliez jamais ça."
Version bouquin (photo) VS version du film (texte). Pas les mêmes évidement, mais les même sentiments =]
Petit hommage à ce film que j'aime tant (et à ce bouquin aussi que j'aime autant)
Autre(s) rêve(s) :
Et là nous en avons un bon exemple.
Plein de bisous pour toi... plus tendres que ceux du poète désabusé :)