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[ Sans Titre ]

J'aurai voulut y mettre plus de suspence mais il paraît que c'est pas réussit, tant pis, au moins j'aime le début, c'est déjà ça pour moi.

 

Il n’était pas encore six heure du matin, il n’y avait personne dans la rue, pourtant il faisait jour, juste en sortant de chez lui il ne faisait pas si claire mais maintenant, même si le soleil ne montrait pas vraiment le bout de ses rayons, on était en plein jour. Il n’avait pas beaucoup l’occasion de sortir à cette heure là mais l’air frais, le silence des rues lui plaisaient beaucoup, ce sont ces heures de la journée qui pouvaient lui prouver que finalement ça en valait peut-être le coups ; vivre, n’était pas si mal.
Vingt minutes lui auraient suffit en temps normal pour aller chez son ami, mais ce matin, il prenait son temps, il n’était pas pressé, il savait que son ami l’attendait mais il pouvait bien se permettre ce petit écart, il avait une excuse toute trouvée ; une nuit blanche sa fatigue, alors le chemin se faisait plus lentement. Il se mit à sourire, il n’avait rien prévu de spécial à faire aujourd’hui puis subitement, vers trois heures du matin, son meilleur ami lui propose de venir chez lui pour ensuite passer la journée avec un groupe de musicien qu'il adorait. La seule condition : il fallait être chez lui au plus tard pour six heure et demi du matin. Il avait, en ce moment, besoin de beaucoup de temps pour parvenir à trouver le sommeil, et il n’était pas fatigué quand son ami lui avait proposé cela, il avait donc décidé de ne même pas tenter de dormir, son ami ayant fait de même.
Il arriva finalement dans l’immeuble, grand et jaune, il ressemblait au sien et à tous ceux des alentours, il se demandait encore comment il était parvenu à ne pas se perdre les premières fois où il était venu là. Son ami lui ouvrit, il n’était pas de la fraîcheur première, ça le fit sourire, ils firent un minimum de bruit pour ne réveiller personne dans l’appartement, son petit frère et ses parents dormaient encore à point fermé. Son ami lui proposa un café qu’il accepta volontiers, ce ne serait sûrement que le premier d’une longue lignée, la journée promettait d’être longue. En attendant que son ami finisse de se préparer, il s’installa à la table de la salle à manger qui n’était qu’à quelque mètre de la porte-fenêtre du balcon ouverte. L’air était agréable, en ce début d’été, l’orage du soir l’avait rafraîchit, et il faisait maintenant très bon. Il baissa une seconde les yeux pour les plonger dans la fumée de son café puis les releva et les retrouva posé sur une longue chevelure noir ébène. Une jeune femme était sur le balcon, à regarder au loin, elle portait un longue gilet et un jeans noirs. La moitié des volets étaient fermé, sans doute était-elle derrière eux à son arrivé, mais il fut plus surpris du fait de ne pas la connaître. Il connaissait la maison depuis presque un an, et jamais il n’avait vu cette femme. Femme n’était peut-être pas le terme qui convenait le mieux, elle avait cette allure de ces femmes dont on ne peut vraiment définir l’âge ; elle avait ce corps de femme, mais cette allure encore très jeune, elle devait avoir dans les vingt ans ou juste un peu plus. Il ne la voyait que de profile mais il la trouva très jolie et quand doucement elle se retourna vers lui il en rougit. Elle semblait le regarder sans le voir, il lui fit un sourire et un signe de tête mais elle ne répondit pas, elle avait un regard entre sérénité et tristesse. Elle se retourna et replongea son regard au loin. Elle avait l’air d’attendre quelqu’un ou quelque chose, mais elle avait cette expression qui disait qu’elle attendait depuis trop longtemps, elle n’espérait plus, elle ne faisait qu’attendre comme si c'était devenu une habitude sans but. Ses cheveux entouraient son visage pâle, tout en ondulation, ils formaient une masse autour de ses traits plutôt fins, ses pommettes saillantes et ses lèvres d’un rouge éclatant, elle ressemblait à une poupée de porcelaine. Ses yeux étaient si petits qu’il ne parvint pas à voir la couleur de ses yeux, pourtant il en était sur, elle devait avoir des yeux magnifiques.
Soudainement son ami sorti du couloir et passa rapidement près de lui, il était l’heure de partir, il se leva rapidement, se retourna vers la fenêtre pour saluer la jeune femme mais elle n’était plus devant la partie où les volets étaient ouverts, finalement pressé par son ami il partit sans lui dire au revoir.

Il ne repensa à cette jeune femme que le soir, juste avant de demandait à son ami qui elle était, il se rappela qu'il lui avait parlé une fois de sa sœur, il ne s’en souvenait que vaguement car, en un an, il ne l’avait jamais vu et son ami ne lui en avait plus jamais reparlé. Au début il avait pensé qu’elle était peut-être parti quelque part pour faire ses études, puis au fil des mois il avait fini par l’oublier. Il demanda timidement à son ami des nouvelles de sa sœur, ayant peur de remuer de mauvais souvenir, il essaya de glisser ça sans trop le dire, c'est là qu’il finit par l’apprendre.
"Elle avait vingt deux ans, elle sortait avec un mec depuis presque trois ans, elle en était folle, moi je ne l’ai jamais aimé, je le trouvais pas très net, mais si elle l’aimait alors je devais juste être content pour elle. Et je l’étais, et quand elle m’a annoncé qu’ils allaient partir en voyage et se marier en cachette, parce que mes parents ne voulaient pas qu'elle se marie avant d’avoir finit ses études, j’ai été heureux pour elle encore. Son mec devait passer la prendre un soir, il devait lui faire des appels de far de l’autre côté de la rue, ça aurait été le signal pour qu'elle sorte le rejoindre. Elle l’attendait sur le balcon, c'était en été, y’a deux ans, il faisait bon, elle disait à ma mère qu’elle prenait l’air. Elle l’a attendu, toute la nuit, moi j'ai essayé de l’appeler au bout d’un moment en ne le voyant pas arrivé, et je n’ai jamais réussit à l’avoir. Elle l’a attendue jusqu’au petit matin, et en la forçant, en lui promettant que je resterais là à regarder s’il arrivait, elle est enfin parti se coucher. Dès qu'elle s’est réveillé, elle est revenu sur le balcon et elle y a passé la journée puis la soirée et encore une fois la nuit. Et la journée suivante, la même chose. Pendant cinq nuit elle l’a attendu, n’entendant même plus quand on essayait de lui dire qu’il ne viendrait pas, que ça ne servait à rien. Pour arriver à la faire manger, je la relayais au balcon, puis elle revenait quand elle avait fini. Le sixième jour, je m’étais réveillé à six heures pour prendre sa place, je l’ai trouvé assise sur le sol, totalement recroquevillé sur elle-même, serrant fort le gilet noir que lui avait passé son copain. Elle s’est éteinte. Personne n’a pu nous dire de quoi elle est morte, il semble qu'elle se soit juste endormit et jamais réveillée… Un peu plus de deux mois plus tard, on avait un coups de fil d’un ami à notre sœur et de son copain, il nous à dit que le mec à ma sœur avait eu un accident de voiture, il n’avait pas ses papiers sur lui, alors personne n’avait pu l’identifier. C'était le soir où il devait chercher ma sœur, tout près de chez nous, dans sa voiture il y avait les affaires à ma sœur et dans la boîte à gant les policiers avaient retrouvé deux alliances en or… "

Conté par + Circus Doll +, le Mardi 14 Septembre 2004, 22:06 pour ..:: Fairy Tale ::..

Autre(s) rêve(s) :

ai
ai
14-09-04 à 23:15

rooooooooooooo^^

...un texte avec autant d'intensité n'a pas besoin d'avoir plus de suspence que ce que tu en as mis
...encore une fois, même en le relisant, tu arrives a me faire pleurer


 
Broken-Doll-2008
Broken-Doll-2008
14-09-04 à 23:48

Re: rooooooooooooo^^

Pourquoi ça t'a fait pleurer ? Y'a pourtant vraiment pas de quoi...

 
ai
ai
15-09-04 à 22:18

Re: Re: rooooooooooooo^^

...pourquoi j'ai pleuré a ton texte ?

...parce qu'il est beau et romantique et qu'un amour comme ca c'est si dur à trouver en vrai
...alors je pleure pour ce couple si triste
...et je pleure devant la beauté des sentiment que tu peux y faire passer