Ils n’en avaient pas dit mots mais ils savaient tous les deux ce qu'ils voulaient de l’autre et leurs pensées semblaient être les mêmes. En sortant de la salle de concert ils avaient sauté dans un taxi pour éviter les fans et celui-ci les avaient conduit à toute allure devant un immeuble des beaux quartiers. Ils s’étaient tout les deux montré pudique devant cette tiers personne qui les avaient amenés chez Aiji mais une fois dans l’ascenseur qui les conduisait au cinquième étage leurs corps brûlant l’un pour l’autre ne purent de détacher des caresses de l’autre. Ils s’étaient tout de même séparé quand l’ascenseur s’était arrêté, Aiji avait jeté un coup d’œil au couloir avant d’attraper la main du brun pour l’entraîné à quelque mètre de là où ils s’arrêtèrent, le temps pour Aiji d’ouvrir la porte.
- Qu'est-ce que tu regardais en sortant de l’ascenseur ? Demanda le brun en entrant timidement dans l’appartement du guitariste et en se déchaussant.
- Je regardais si ma voisine était pas dans les alentours, elle est très collante.
- Folle de toi sûrement.
- A plus de 60 ballets… j’espère pas ! Les deux rires raisonnèrent dans le hall d’entrée à peine éclairé. Satoshi calma rapidement son rire et observa le couloir étroit qui semblait donné sur le salon. Viens, je te fais visiter.
Il serra volontiers la main qui s’offrait à lui et suivit le guitariste. Une porte close dans le couloir, Aiji la désigna de la tête en passant devant et annonça qu'il s’agissait de son fourre-tout, il y régnait un bordel monstre selon ses propres mots et il y risquerait sûrement même sa vie à l’ouvrire. Le rire de Satoshi raisonna d’abord dans le couloir puis se perdit dans le silence de l’immense pièce dans laquelle ils entraient. Deux grands canapés, quatre fauteuils, plusieurs chaises, une grande table basse au milieu de la pièce et une immense tv se trouvaient là. Satoshi écarquilla un peu les yeux devant tout cela.
- J’aime recevoir, fut la simple explication du guitariste qui tira un peu sur la main du brun pour l’entraîné dans une autre pièce sur le côté du salon. Ils s’arrêtèrent devant la porte ouverte. Ma petite cuisine ! Annonça-t-il fièrement, Satoshi sourit puis fut entraîné à l’autre bout du salon dans un second couloir, Aiji lâcha sa main et ouvrit une porte, il y glissa la tête et se retourna vers Satoshi. Du moins il était là il y avait à peine une seconde.
Un grand lit à baldaquin trônait au milieu de la pièce… Une pièce ronde, Satoshi en avait rêvé, les meubles retravaillés pour pouvoir se glisser contre les murs sans laisser d’espace, une baie vitré à demi caché par des doubles rideaux d’une couleur sombre, il semblait même que la terrasse devant cette baie avait été retravaillée pour avoir des angles ronds. Deux bras vinrent enlacer le brun immobile dans sa contemplation de la pièce.
- C'est l’ancien proprio qui a fait ça, ça m’a tout de suite plu, c'est pour ça que j’ai prit cet appart. Ça te plait ?
- Magnifique, souffla le brun qui n’en revenait pas de la beauté de cette pièce. Aiji se serra contre lui et posa sa tête sur son épaule.
Satoshi ferma les yeux un moment pour profiter de cette étreinte et se retourna doucement pour faire face à Aiji. Il tendit la main vers le visage du blond qui ferma les yeux, anticipant la caresse du brun. Les lèvres se rencontrèrent dans un timide baiser qui s’approfondit devenant des plus passionné, Aiji passa ses mains sous le haut du brun et commença à le remonté légèrement, Satoshi s’écarta un peu du blond qui acheva de le lui enlever. La pièce de tissu tomba sur le sol en même temps que le regard d’Aiji dévorait le torse du brun, celui-ci, trouvant injuste de ne pouvoir profiter d’un tel spectacle lui aussi, glissa à son tour ses mains sous le t-shirt du blond et lui retira lui faisant subir au passage les caresses de ses mains. Une fois ces deux obstacles anéantis Aiji fondit sur la bouche du brun et se serra dangereusement contre lui, le gémissement de Satoshi empli la pièce et son grognement raisonna alors que le blond le soulevait, Satoshi ayant enroulé ses jambes autour du guitariste, fut déposé doucement sur le lit. Il décroisa ses jambes pour permettre au blond de se mettre lui aussi sur le lit, Satoshi s’installa au milieu tendant un bras pour inviter son futur amant à venir le réchauffer de son corps, celui-ci se glissa entre les jambes du brun et commença à déposer des dizaines de baiser sur son ventre remontant jusqu'à son cou déclenchant un gémissement du brun. D’une main Satoshi dirigea le visage d’Aiji vers le sien, la bouche du blond n’attendait que celle du brun mais elle ne rencontra que sa langue qui vint caresser ses lèvres tendrement. Aiji apprécia cette nouvelle caresse et s’allongea sur le brun, soudainement les jambes du brun de refermèrent sur ses hanches et d’un coups de reins Satoshi le fit basculer et se retrouva sur lui. Aiji sourit dans le baiser qu'il avait réussit à voler au brun, puis les lèvres se séparèrent et celle du brun partirent à l’exploration du torse du blond. Les battements du cœur du guitariste se firent rapide et il fut vite à bout de souffle alors que Satoshi entamait une descente vers une zone plus sensible.
- Satoshi… murmura le blond le cœur battant encore plus fort, il posa une main sur le visage qui s’était relever à l’entente de cette voix, je suis désolé… Le cœur de Satoshi s’arrêta soudainement de battre lui, avait-il fait quelque chose de mal ? Peut-être allait-il trop vite. Ses yeux ne purent mentir et Aiji vit la forte inquiétude se refléter en eux, il déposa son autre main sur le visage rond. Je suis désolé, reprit-il, avec le concert je suis un peu fatigué… Satoshi eu un rire franc puis se glissa sur le torse du blond et allongea ses jambes à côté de lui, Aiji se déplaça un peu pour permettre au brun de s’allonger en face de lui.
- C'est pas grave, à vrai dire moi aussi je suis un peu fatigué, je me suis lever tôt ce matin pour bosser. Aiji enlaça le brun qui s’était blotti contre lui.
- Ah oui ? Tu bosses dans quoi au fait ?
- Je suis architecte. La voix de Satoshi se fit plus douce, son cœur commençait à battre plus lentement, il sentait lui aussi la fatigue venir.
- Ah d’accord ! C'est génial ! C'est pour ça que cette pièce te plait tant alors ! Le brun acquiesça de sa tête reposant légèrement sur le bras du guitariste. Je voulais l’être quand j’étais gosse, reprit Aiji, mais plus tard j’ai appris qu'il fallait des maths… Satoshi rit légèrement, Aiji resserra encore son étreinte et déposa un baiser sur son front. Parles-moi de toi monsieur le jeune architecte Satoshi.
- Euh je… Le brun avait brusquement l’impression de se retrouver en adolescence devant un garçon qui lui plaisait et à qui il ne pouvait pas dire deux mots de suite sans balbutier, il se mit à rougire et cacha sa tête sur le torse du blond, il avait un peu honte aussi de se retrouver dans les bras de cet homme qu'il ne connaissait finalement ni d’Eve ni d’Adam. Aiji caressa le dos du jeune homme, lui aussi avait un peu honte de cette situation mais cela disparaissait quand le brun était près de lui.
- Je commence alors. Euh donc… Je m’appelle Shinji Mizui.
- Enchanté ! Dit Satoshi en riant la tête toujours caché , Aiji se mit à rire à son tour, il réalisa que le brun ne le connaissait pas vraiment jusque là, du moins il ne connaissait même pas son vrai nom, il regretta un peu de ne pas y avoir penser avant, mon dieu, j’ai déjà l’impression de lui avoir menti alors qu'en fait c'est juste que… ça ne fait que la deuxième fois que je le vois, j’ai l’impression de le connaître depuis toujours et de lui devoir toute la vérité du monde et surtout la mienne. Le silence se fit alors que le blond était perdu dans ses pensées confuses, le brun s’en inquiéta et releva la tête pour voir dans la pénombre si le guitariste ne s’était pas endormit. Les yeux bruns était fixait sur lui. C'est tout ? Tu as juste un nom ? Aiji sorti de ses pensées et rit.
- Non, pardon, je continue ! Je suis de Nagano et j’ai un grand frère que j’adore. J’ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus normal je pense, j’étais un enfant calme et sociable puis adolescent j’ai commencé à jouer de la guitare, j’ai été dans deux groupes puis j’ai rejoint Pierrot et c'est là ma plus grande fierté d’ailleurs ! Puis un jour j’ai rencontré un jeune architecte, dont je suis fou et… la suite au prochain épisode ! Satoshi rit légèrement, Pas super palpitante ma vie, passons à la tienne !
- Ok ok, déjà mon nom de famille à moi c'est Masaki et euh moi je suis d’ici, c'est pas très original mais je suis un vrai enfant de Tokyo, Aiji sourit, mon père était militaire, je ne l’ai que très peu connu, je ne m’en souviens malheureusement plus beaucoup, il est mort quand j’avais sept ans. Dans la pénombre de la chambre le jeune brun ne vit pas le regard de son amant s’assombrire, il continua. Maman n’a jamais pu s’en remettre, elle est morte un peu moins d’un an après, je crois qu'on peut dire qu'elle est morte de tristesse… Il marqua un temps d’arrêt et se serra un peu plus contre le blond, d’un côté je trouve ça très beau, mourir d’amour… Aiji resserra ses bras autour du brun, il ne savait pas quoi lui dire, il ne savait pas s’il devait dire quelque chose, les lèvres du brun se posèrent sur son torse puis il se sépara un peu de lui. Après ça, reprit-il d’une voix un peu plus enjouée, comme je n’avais qu'une vielle tante qui ne pouvait pas s’occuper de moi, on m’a mit à l’orphelinat. Par chance c'était un très bon établissement, j’y ai grandit paisiblement et comme j’étais déjà âgé personne ne m’a jamais adopté, mais c'était ce que je voulais, j’avais déjà des parents et même s’ils n’étaient plus là je n’en voulais pas d’autre ! Il marqua un second temps d’arrêt. A son décès, ma tante m’a laissé un bel héritage qui m’a permis, à la sorti de l’orphelinat, de payer mes études d’architecte. Trois ans avant ça, j’ai rencontré la petite Kirie, orpheline depuis sa naissance, elle, on s’est tout de suite beaucoup attaché l’un à l’autre et elle est devenue ma petite sœur…
Satoshi releva brusquement sa tête, il avait eu peur que son histoire ait endormit le blond qui ne disait mots. Ses yeux s’étant accoutumés à la pénombre de la chambre il n’eut pas de mal à voir les yeux d’Aiji brillants, emplis de larmes qui menaçaient de s’échapper au premier battement de cil. Il se détacha de l’étreinte du blond et attrapa son visage de ses deux mains, il y déposa des dizaines de baisers comme autant de mots d’inquiétude, il l’embrassa finalement et s’en sépara rapidement.
- Je t’en prie ne pleure pas ! Le murmure du brun trahissait ses propres larmes qui menaçaient, elles aussi, de sortir, il continua tout de même pour les combattre, je sais que je n’ai pas un passé joyeux mais j’ai été entouré d’amour même s’il n’était pas physiquement palpable, je suis né d’un amour merveilleux et cet amour vit en moi. Il essuya du pouce une larme qui avait perlé de l’œil du blond et ajouta en souriant tendrement, je suis heureux Aiji… et je le suis plus encore depuis que je te connais.
Le blond sourit et sécha ses larmes, il caressa la joue du brun qui avait lui aussi retrouvé le sourire, il le fixât intensément, s’il lui était facile de dire ces mots le guitariste aurait dit "je t’aime", Satoshi sourit tendrement, on aurait dit qu'il rougissait mais dans la pénombre Aiji ne pouvait pas le voir. Plus il le regardait plus son cœur battait vite, dans le silence qui s’était installé Satoshi remarqua vite que la respiration du blond s’accélérait, comme une réponse à celui d’Aiji, le cœur du brun se mit à battre plus rapidement. Aiji approcha son visage du sien et l’embrassa, d’abord tendrement puis passionnément, il se colla entièrement à lui et ils roulèrent sur le lit, Aiji se retrouva sur le brun.
- Je croyais que tu étais fatigué, dit le brun en essayant de reprendre son souffle alors que le blond se mettait à califourchon sur lui.
- Je l’étais… répondit-il avant de fondre sur les lèvres entrouverte.
Le gémissement de Satoshi empli une nouvelle fois la pièce, Aiji s’affairait à caresser chaque parcelle de son torse avec sa langue, ses mains s’occupèrent de déboutonner son pantalon, il leva un regard presque sadique sur Satoshi avant de mordre son téton puis le second, le torse du brun se bomba et son souffle se fit saccadé, Aiji interrompit son jeu pour lui retirer son pantalon qui devait trop le serrer et laissa au brun le soin de lui retirer le sien. Aucune autre pièce de tissus de résista et tout fut enlever et jeter à terre sans ménagement. Les deux hommes s’observèrent un moment, profitant chacun de la découverte du corps de l’autre, Satoshi tendit une main vers Aiji et caressa du bout des doigts ses hanches, il attrapa sa cuisse et le fit basculer sur le dos. Satoshi avait quelque fois un sourire d’enfant, mais celui qu'il avait maintenant était totalement différent, plein de désir et de tendresse, il se plaça entre les jambes du blond et caressa l’intérieur de ses cuisses puis arriva à son entrejambe. Aiji se tordit de plaisir alors que les mains de Satoshi le caressait dans sa plus grande intimité, le noir se fit complet dans la chambre alors que les gémissements des deux hommes se faisaient plus fort, ils s’endormirent peu après dans les bras l’un de l’autre, vidé de toute force ayant tout offert à la tendresse de l’autre.
+.+.+
Note de celle à qui on devrait couper les doigts : je voulais po, je voulais po, je voulais po je vous jure ! ! … Voulais po écrire de lime là moi ! ! ! C’est vrééé demandez à Gao, j’ai po arrêté de lui dire ! … Mais c'est Sato aussi, son histoire l’est toute triste et elle a boulversifié Ai-chan ! Je vous jureuh ! ! En même temps, c'est quand même mon premier lime donc l’est po super top non plus… faut être indulgent(e) avé moi é_è c'est dur dur d’en écrire quand même, enfin de les arrêté surtout, ils étaient partis pour me donné tout les détails ces deux là, je vous jure ! (Qui a dit qu’ils auraient du ? ? ! ! … T’as po tort -_-)
En passant je voulais dire merci à Gao, l’un des rares mecs HETERO –i m’a dit de bien le spécifier- à lire du yaoi je pense, en même temps jlui passe des trucs sans lui dire ce que c'est, donc l’est obligé de lire ^^ plus sérieusement, avec quelqu’une de ses réflexions j’ai pu faire avancer quelques trucs, donc merci Gao (kb)
+.+.+